Nos impressions de voyage
Préambule :
même si je vérifie l'exactitude des informations présentes dans mes récits, ceux-ci reflètent notre vécu, nos sensations personnelles lors de notre voyage, au moment où nous l'avons effectué. Ils ne peuvent en aucun cas être tenus pour des vérités universelles ! |
[en février 1999] Pour être autorisé à pénétrer sur le territoire des Emirats Arabes Unis, il faut obtenir un visa. Une des solutions est de se faire sponsoriser par un hôtel. Nous avons donc contacté quelques hotels (aux prix abordables) par fax. Un seul a accepté d'effectuer les formalités pour l'obtention de nos visas : le City Inn Hotel. |
![]() En plein centre ville, la piscine du City Inn Hotel est assez petite, mais cela est suffisant pour se raffraichir de la chaleur ambiante. |
Arrivés sur place, une fois rassurés de trouver nos visas disponibles, nous avons compris que l'hôtel était responsable de nous, depuis l'accueil à l'aéroport jusqu'à l'accompagnement pour le vol du retour. Le problème c'est que nous n'avions prévu de n'y passer que 2 nuits (nous les avions pourtant prévenus par fax). Leur proposition était de revenir passer la dernière nuit chez eux et de leur céder nos passeports "en gage". En discutant encore un peu, nous avons même réussi à emporter un passeport avec nous. En effet, l'idée de voyager une semaine dans les différents émirats sans pièce d'identité nous effrayait un peu. Déjà le premier jour, alors que l'hôtel détenait nos deux passeports, nous avons voulu changer de l'argent et il fallait une pièce d'identité. Que faire ? Heureusement mon permis de conduire a suffi. Notre voyage s'est passé sans encombre. Au retour, l'hôtel s'est chargé de nous trouver un taxi pour l'aéroport en réglant la course d'avance. |
![]() |
Contrairement à d'autres voyages, nous vous présentons relativement peu de photos de ce voyage. La raison principale est que les émirats, mêmes s'ils sont les plus "libéraux" des pays de la péninsules, ils n'en restent pas moins profondément islamistes. En particulier, nous n'avons pas voulu prendre le risque d'avoir une femme dans les parages quand nous prenions une photo. Sortis de Dubai, nous n'avons pas rencontrés d'autres touristes : nous nous sentions vraiment "étrangers" et étranges. Nous ne voulions pas avoir de problèmes et nous respectons leurs traditions. Pour une fois, nos appareils photo sont restés le plus souvent sagement rangés dans nos sacs. |
![]() |
Peu de photos ... mais de nombreuses télécartes ! Nulle part ailleurs, nous avions vu autant de cabines téléphoniques dans les rues : tous les 10 mètres il y en a au moins une (bon, d'accord j'exagère un peu, disons 50 ou 100 mètres). Comme les gens laissent les télécartes usagées sur place, cela a fait le bonheur de notre fille qui les collectionne. En une semaine, elle en a bien ramassé 200 (la plupart en double). |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Quelques télécartes des UAE. |
Télécartes d'Oman. | ||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Du fait du grand nombre de personnes immigrées dans les émirats (la
ville de Dubai est composée de 90% d'immigrés), les restaurants reflètent
cette population. Ce ne sont pas des restaurants pour touristes, mais bien
destinés à la population locale. Les restaurants sont très souvent aménagés avec une "family room" séparée du reste du restaurant (réservé aux hommes). Nous avons appris que c'est dans la "family room" qu'il convient de s'installer dès que le groupe comporte femme et/ou enfant. Il convient aussi de ne pas regarder les femmes des autres. |
Il me paraît impossible de ne pas parler du "sort" des femmes dans les UAE. L'habillement Femmes voilées
Leçon de conduite Harem Le rôle de l'homme |
Courtes et longues distances Nous avons quelques fois emprunté le bus, mais la plupart du temps le taxi s'est avéré être le meilleur moyen de transport. En général, il existe 2 types de taxis : les taxis courtes distances (pour rester dans la ville et alentours) et les taxis longues distances (pour changer d'émirat). Les stations sont différentes. Il faut parfois emprunter un premier taxi (courtes distances) qui nous emmène à la station appropriée. A Fujairah, nous avions repéré que la station de taxis longues distances était en dehors de la ville, aussi nous fûmes surpris quand le taxi courte distance nous a emmené à un tout autre endroit. Il y avait effectivement des chauffeurs prêts à nous transporter à Al Ain, mais nous avons exigé d'aller à la station "officielle". Le chauffeur est devenu furieux et sa conduite a totalement changé. Arrivés quand même à la station longues distances, on nous a fait rentrer dans une guérite pour "attendre". J'ai vu notre chauffeur donner de l'argent à un chauffeur longue distance qui était là pour qu'il renonce à nous ! Nous étions un peu perturbés. Il y avait quelque chose qui clochait, mais quoi ? En discutant entre nous, nous avons conclu que l'habit des chauffeurs était certainement la clé du mystère : les arabes portent la robe blanche, d'autres une tunique mi longue grise, d'autres une tenue différente encore. Ce que nous avons compris c'est qu'il y a des "clans'. Si on prend un taxi conduit par un arabe, il nous transportera vers un compatriote. Cette fois-ci, nous avions pris, sans le savoir, un taxi conduit par un iranien, il ne voulait pas refiler ses clients à un autre peuple. La station officielle était plutôt fréquentée par les chauffeurs arabes. Notre "camoufflage" dans la guérite a servi à attendre qu'un autre chauffeur iranien (donc un compatriote) arrive. Nous n'avions pas de préférence sur la nationalité du chauffeur. Nous souhaitions simplement ne pas nous faire rouler en partant d'une station "pirate". C'est donc un chauffeur iranien qui nous a emmenés à destination. Des objets religieux décoraient l'intérieur de sa voiture, ainsi qu'une photo de famille (femme et enfants). C'est en demandant au chauffeur si c'était là sa famille, qu'il nous a dit qu'il était iranien. Il portait la même tenue que le premier chauffeur... Je reste persuadée que nous sommes passés à côté de beaucoup de choses qui nous ont échappé. Avec ou sans compteur ? Taxi collectif |
& AUTEURS : Chantal et Jean-Philippe | Date de mise à jour : 21 novembre 2004 | RETOUR ACCUEIL | ![]() ![]() |