Nos déboires à Urümqi

[ Le train / Hébergement / Marchés de nuit / Le musée / Décalage horaire / Filature / Etrangers / Carte bancaire]


Le train
 
Nous avons gagné la ville de Urümqi en train depuis Pékin, avec quand même deux arrêts en chemin. Nous avons donc pris trois fois le train.
Nous gardons un mauvais souvenir de cette expérience. Il est vrai que, contrairement aux autres voyages, nous avons parcouru de grandes distances et de surcroît sur une ligne très fréquentée.
Nous n´avons pas pu obtenir le type de billet que nous souhaitions, même en réservant à l´avance. On nous laissait entendre que nous pouvions changer à bord du train, mais cela n´a jamais été possible. Le pire a été entre Xi´An et Dunhuang (24 heures de train) où nous avons récupéré des « sièges durs », c´est à dire des quatrième classe. Debout, sans siège dans un train bondé. Même dormir par terre s´avère difficile car il y a beaucoup de passage et encore faut-il trouver un coin. Nos compagnons de voyage semblaient indifférents à ces conditions, pas nos enfants.
Nous ne savons pas si le fait d´être avec nos amis chinois a compliqué ou facilité les choses. Pour notre dernier trajet, nous avons quand même obtenu des « couchettes dures » après plusieurs heures de « négociations » et notre détermination à ne pas continuer notre voyage dans les conditions précédentes.

 
Haut de page


Hébergement
 
Comme toujours, Jean-Philippe avait sélectionné une liste d´hôtels aux prix abordables. Malheureusement, chaque hôtel que nous sollicitions était complet. Nous avons été vite fatigués de chercher avec nos bagages sur le dos. Nous les avons donc laissés dans un hall et avons continué de chercher à deux. Même échec. Un de nos amis chinois a fait intervenir son « Troisième frère », personne influente dans la ville, mais même avec ses relations, ses appels téléphoniques depuis son portable n´ont pas abouti. Bien sûr il y avait des disponibilités, mais dans des hôtels luxueux que nous ne pouvions pas nous offrir. Finalement, nous avons trouvé un dortoir pour nous quatre au confort très rudimentaire, et avons pu changer de chambre le lendemain (au Ya´ou Binguan, près de la gare ferroviaire).
Nous n´avions pas été informés des difficultés à trouver un hôtel abordable dans cette ville.

 
Haut de page


Les marchés de nuit
 
 
Certains quartiers de la ville ne se ressemblent pas entre le jour et la nuit. De grouillants marchés de nuit ou des restaurants de plein air apparaissent dans des rues fort calmes le jour. Ils sont avant tout destinés à la population locale (Urümqi est une ville au pourcentage de touristes très faible), on peut donc y faire des achats ordinaires, mais tout à fait intéressants. Avant toute transaction, il est bon d´observer les prix pratiqués, pour ne pas se faire appliquer un prix exorbitant : le tarif « pour touriste ». Ces marchés de nuit restent un bon souvenir.

 
Haut de page


Le musée (août 2001)
 
 
Nous avons trouvé sans difficulté le musée, mais nous n´avons pu visiter qu´une partie très restreinte de ses collections. En effet, un nouveau musée est en construction et seules les momies (fort intéressantes) ont été déplacées dans une annexe, aménagée pour la visite.

 
Haut de page


Décalage horaire
 
Nous le savions, le Xinjiang pratique deux horaires : l´heure de Pékin et l´heure du Xinjiang (moins deux heures sur l´heure de Pékin). Nous nous sommes quand même laissés avoir (horaires d´ouverture ou rendez-vous). La leçon que nous avons retenue est qu´il faut toujours faire préciser s´il s´agit de l´heure de Pékin ou de l´heure du Xinjiang.

 
Haut de page


Filature
 
Lors d´une de nos ballades en ville en fin d´après midi, avec nos deux amis chinois, nous nous sommes rendus compte que nous étions suivis par des hommes (l´un d´eux était particulièrement peu discret dans la filature et son attitude nous a alerté). Nous avons vite regagné une rue plus animée, mais nous étions toujours entourés par ces hommes, quoi que l´on fasse. C´était très inquiétant car nous ne savions pas ce qu´ils nous voulaient, ni combien ils étaient. Au final, nous avons fait appel à « Troisième frère » qui nous a fait dîner dans un restaurant de sa connaissance et nous a fait raccompagner à notre hôtel en taxi (prix négocié à l´avance).

 
Haut de page


Etrangers que nous sommes
 
Etant donné que le Xinjiang est habité à l´origine par des non-chinois, c´est à dire des personnes au type caucasien, je pensais passer inaperçue dans la foule. C´était une grande erreur car nous avons été observés plus qu´ailleurs en Chine.

 
Haut de page


Carte bancaire
 
Après notre mauvaise expérience des trains chinois, nous avons préféré regagner Pékin en avion. Le problème fut d´acheter nos billets d´avion.
Nous pensions naïvement pouvoir les payer avec la carte de crédit, mais la compagnie aérienne n´acceptait que du liquide. Et oui, dans ce coin du monde, on ne reconnaît pas les cartes bancaires, même « internationales ». Nous avions bien un peu d´argent sur nous, mais pas suffisamment pour l´achat de quatre billets. Nous avons fait plusieurs tentatives pour retirer de l´argent : distributeurs, guichets de banque, coup de téléphone au service assistance … Toujours un refus (notre compte était pourtant suffisamment approvisionné). Peu à peu la réponse était de solutionner notre problème avec notre agence en France. Il a donc fallu attendre l´heure d´ouverture et trouver les bonnes ficelles pour téléphoner à l´étranger pendant un temps suffisamment long (pas si facile depuis Urümqi, pourtant capitale de la province). Et enfin, après des démarches sans fin au cours desquelles nous avons lu la suspicion dans le regard de nos amis chinois, nous pouvions disposer de notre argent...

 
HAUT DE PAGE
& AUTEURS : Chantal et Jean-Philippe Date de mise à jour : 18 février 2002 RETOUR ASIE Page précédente  Retour sommaire