Chengdu : Capitale du Sichuan

[ La ville / Les marchés / Jardin public]

Date de mise à jour : 18 juillet 2001


La ville de Chengdu
 
Autrefois une des plus belles villes de Chine, Chengdu comportait avant la révolution culturelle un quartier impérial, une résidence des vices rois ainsi qu'une enceinte de remparts.
Tout cela fut détruit dans les années 1960 et cette statue colossale de Mao Zedong siège à l'emplacement de l'ancien palais.
Malheureusement, cette ville ne résiste pas non plus à la frénésie de "modernisme", et depuis les années 1980, les quartiers pitoresques sont progressivement détruits, laissant place à des immeubles parfois complétement masqués par la publicité, sans aucun souci d'harmonie architecturale.

Comme dans beaucoup de villes chinoises, la propagande côtoie la publicité.
Sur ce panneau, on incite à réduire les naissances.

Il ne subsiste à Chengdu, que très peu de maisons traditionnelles, comme ici en face du temple du marquis de Wu.

De larges avenues, bordées d'arbres, privilégient les cyclistes.


Le vélo se transforme parfois en boutique : ici un marchand de journeaux. On trouve aussi à Chengdu de nombreux cyclo-pousses.


Au bord de la rivière qui traverse Chengdu, sous le chant assourdissant des cigales, nous assitons à une pêche au filet.

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Les marchés
 
Au hasard de nos promenades, nous avons quand même trouvé un ancien quartier, avec son marché typique.
Etant donné la taille habituelle des étalages, on voit ici une grande boucherie.


Etrilles,

écrevisses,

poissons-chats,

énormes crapauds,

serpents : 
tout se mange !

Le piment est l'ingrédient indispensable dans la cuisine du Sichuan.

S'il est un spectacle à ne pas rater à Chengdu, ce sont les peintres de rue (plus vendeurs que véritablement peintres) : on s'y régale de scènes traditionnelles de la peinture chinoise. Mes préférées sont les "montagne et eau".
Pour acheter, il faut bien sûr marchander ferme.

La nuit tombée, les marchés de nuit semblent apparaître un peu partout,  et grouillent de monde. 
On dirait d'ailleurs que les rues de la ville ne désemplissent jamais de leur foule.

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Le Jardin Public et le Parc des bambous
 
Dans le Jardin Public (Renmin Gongyuan), obélisque sculpté de bas reliefs, dressé en mémoire d'un mouvement de révolte contre les fonctionnaires corrompus lors de la construction d'une ligne de chemin de fer (1911).
Le parc est à l'emplacement du jardin d'un de ces fonctionnaires.


Dans le pédalo aérien c'est nous !


Le parc comporte un certain nombre d'activités pour petits et grands. Les prix de tours de manège divers étant peu élevés par rapport à ceux de France, notre fils en a bien profité. Il était ravi.

On peut bien sûr préférer la promenade et le repos.

De retour à Chengdu à la fin de notre séjour, nous passons un moment de détente dans le parc aux 150 espèces de bambous.

Là aussi, différents jeux pour enfants sont accessibles moyennant quelques "kuai".



Pagode du parc des bambous.

Détail d'un pilier de la pagode.

Ici comme ailleurs, et à toute heure, les Chinois jouent (cartes, dominos, échecs ...).


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& AUTEURS : Chantal et Jean-Philippe RETOUR ASIE Page précédente Retour sommaire Page suivante