Une autre Chine à la frontière birmane

[ Postes frontière / Les temples de Nongan / La Pagode d´Or de Jiele / Les environs de Ruili ]

Date de mise à jour : 17 janvier 2001


Le poste frontière de Jiegao
 
Nous n´avons pas été autorisés à nous rendre au Myanmar (Birmanie), à cause de notre visa à entrée unique. 
Nous flânons donc sur le marché du poste frontière de Jiegao.

De nombreux fruits tropicaux poussent dans le Yunnan, mais dans cette région, ce sont les ananas qui dominent : nous en avons fait une « cure » ! 
(le parapluie, c´est pour se protéger du soleil).

Pilules contraceptives et médicaments de toutes sortes sont en vente libre (le plus souvent sans emballage).

 
Oeufs vendus sous différentes formes : frais (photo de gauche), ou conservés dans des mélanges spéciaux.

Autre poste frontière : Wanding
 

Nous n´avons pas trouvé l´entrée de la réserve forestière, et puis il fait trop chaud pour chercher.

Le pavot est largement cultivé dans cette région.
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Les temples de Nongan
 
L´atmosphère de cette zone frontalière avec le Myanmar est différente du reste du Yunnan. En particulier la population est un mélange de Chinois (Han et autres « minorités ») et dans une forte proportion de Birmans qui ont fui la junte militaire répressive du Myanmar.

C´est pourquoi les environs de Ruili (ici à Nongan) comptent un grand nombre de temples birmans, bien reconnaissables (sur pilotis).


Intérieur du temple : autel pour les prières.
Les paons sont souvent représentés aux cotés du Bouddha car ils sont originaires d´une région proche.
Un beau stupa se dresse dans la cour du Temple des Canards d´Or.

 

Ces mystérieux pots sont toujours présents à proximité des temples.

Architecture typique sur pilotis.
Les répliques d´éléphants sont également nombreuses (il en vit dans une région proche, au sud du Yunnan).


Ne demandez pas pourquoi ce sont des coqs qui ornent le faîte des toits du Temple des Canards d´Or.

Répliques de lamas, recouverts de papier monnaie.

La tolérance des différents peuples qui vivent ici se retrouve jusque dans la pratique du culte puisqu´on passe du temple birman (cloche) au temple chinois (chaudron), dans la même cour.


Les pieds dans l´eau, les lotus sont cultivés pour la consommation de leurs graines et de leurs racines.
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La « Pagode d´Or » de Jiele
 
Très souvent, à proximité des temples, les jeux d´argent passionnent certains. Les énormes dés sont placés sur une tringle qui bascule. En fonction des figures qui apparaissent, les joueurs perdent ou gagnent leur mise. Chaque tour va très vite. L´animation est grande.

On peut aussi se désaltérer pour quelques « kuai » (monnaie chinoise en langage parlé).

Le stupa ou « Pagode d´Or » de Jiele.
Les temples sont des lieux de rencontre, de prière, mais aussi de repos (certains y passent l´après-midi !).

 
Dans l´enceinte du temple, on peut aussi admirer de nombreuses fleurs de bananiers (à gauche) et autres fleurs tropicales.
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Les environs de Ruili
 

Pavillon à l´entrée du temple de Hanshazhuang si.

Nous n´avons pas eu l´explication de la présence de dizaines et de dizaines de pendules sur tous les murs du temple (chacune marquant une heure et des minutes différentes).

Une paillote typique à proximité du temple.

Même si des règles strictes doivent être observées à l´intérieur des  temples (les abords des hôtels sont interdits aux femmes), le visiteur  est toujours bien accueilli : on nous offre fruits, gâteaux et thé.


Temple  Leizhuangxiang.

Le plus vieux stupa de la région, érigé sur une colline.
Après la marche sous un soleil de plomb, nous avons passé un délicieux samedi après-midi à nous reposer dans ce temple, en écoutant les lectures divines dans une langue tout à fait incompréhensible mais qui « chante » droit au coeur.

Un moine très hospitalier nous avait pris en charge.


Des éléphants « soutiennent » le socle.

Les ibiscus sont ici de vulgaires plantes tout juste bonnes pour faire des haies.

Enfin nous découvrons où sont cultivés les milliards d´ananas : c´est que de l´autre coté de la colline, il n´y a pas d´eau, donc pas de rizières !

On emmène le buffle (et son jeune) brouter l´herbe le long des chemins.

Frêle embarcation.
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& AUTEURS : Chantal et Jean-Philippe RETOUR ASIE Page précédente Retour sommaire Page suivante