Voyage aux îles Hawaii : récits et anecdotes

Date de mise à jour : 14 février 2001

Pour nous, nos enfants n'ont jamais représenté un handicap pour voyager : nous les avons donc toujours "traînés" avec nous dans tous nos voyages, et ce dès leur plus jeune âge (2 ou 3 mois).
En fonction de leur âge, nous avons quand même veillé à choisir des destinations qui présentaient toute sécurité, surtout au niveau sanitaire.
Bien sûr, nous ne faisons pas les mêmes activités avec ou sans enfants, mais les vacances sont pour nous des moments de partage. Alors, pourquoi ne pas partager avec eux le goût des voyages et la découverte de pays étrangers ? Evidemment ils étaient trop jeunes pour se souvenir de quoi que ce soit, mais nous sommes convaicus qu'il en reste quelque chose. Ne serait-ce qu'un état d'esprit.
Cette pratique nécessite un grande organisation préalable (ne rien oublier d'essentiel), mais sur place, tout se passe en général très bien. Les enfants ont une fantastique capacité d'adaptation et une curiosité sans limite : ils voient souvent des choses que nos yeux d'adultes ne remarquent plus. Ils nous font découvrir le monde !
J'ai maintes fois répété à ceux qui n'auraient pas eu l'idée d'emmener leurs enfants en voyage, que "les enfants sont un passeport pour voyager"... sauf peut-être à Hawaii ! (voir ci-dessous)

Pendant ces voyages, nous veillons à leur ménager des moments de loisir.

Certains restaurants offrent des aires de jeux qui constituent une détente agréable pour les enfants. Sur la plage, j'ai goûté le sable : pas mal non plus.

A chacun sa façon de courir après la balle.

Après avoir passé quelques jours sur la première île (Ohau), nous sommes arrivés sur l'île de Kauai sans aucune réservation.
Aucune difficulté pour se procurer une voiture de location.
Par contre, pour l'hébergement, ce fut différent. Il faut dire aussi que nous étions un dimanche, donc difficile de se procurer un permis de camper.

En effet, nous avions prévu de camper dans les parcs nationaux pour profiter au maximum de la nature, mais pour cela, il faut aller dans une administration et acheter le fameux permis. Un premier contact avec la police locale censée délivrer ce permis nous avait plutôt refroidis car on se parlait par interphone et il fallait savoir quel camping nous choisissions. L'employé de police, pas très accueillant, nous énumérait à toute vitesse une courte liste avec des noms imprononçables ... Encore fallait-il savoir où se trouvaient ces campings !

Nous avons donc abandonné l'idée de camper pour ce jour là et avons commencé à prospecter les hotels des environs.  Comme nos premières tentatives avaient échoué (faute de place), nous avons décidé de continuer notre recherche depuis une cabine téléphonique. C'est ainsi que nous avons trouvé un hotel avec des chambres libres, mais quand j'ai répondu que nous étions 2 adultes et 2 enfants, il m'a fallu préciser l'âge des enfants : 4 ans et 11 mois ... "désolé, nous ne prenons pas les bébés". Incrédule, je fais répéter (mon anglais serait-il si déplorable ?) "we don't take babies". Non, j'avais bien compris. Alors j'explique que le couchage n'est pas un problème car nous avions ce qu'il fallait pour coucher le bébé. Mais toujours la même réponse "nous ne prenons pas les bébés". Un animal, j'aurais compris... mais un bébé ... dur à avaler, mais c'était ainsi. Dix ans après cet évènement, de tous nos voyages, c'est l'unique fois où nous avons été rejetés pour être en compagnie de nos enfants. C'était à Hawaii... Nous sommes retournés à la police locale et avons fini par obtenir un permis de camper.

A l'époque de notre voyage (en 1990), il était possible de camper à Hawaii dans les parcs naturels. La condition était d'aller acheter un permis à un certain bureau, parfois à proximité du camping, parfois dans la ville voisine.  En général, ces campings étaient très peu fréquentés. Il faut dire que le confort y est très réduit : un point d'eau (froide), des toilettes et parfois des douches (rudimentaires). Pas évident avec de jeunes enfants. Nous alternions le camping pour la beauté du cadre et l'hotel pour la toilette.

Camping près du Kilauea, sur la Grande Hawaii, dans une  forêt d'eucalyptus. Les enfants découvrent le feu de bois.

Vivant le reste de l'année dans une grande aglomération, j'adore les  vacances venues retrouver les odeurs de la nature dès le réveil, poser le pied sur l'herbe fraiche en me levant, entendre les chants des oiseaux ou le ressac de la mer... C'est un plaisir comme un autre. J'aime aussi abandonner le confort quotidien : il ne parait que meilleur quand on le retrouve.

Camping sur la plage Haena, île de Kauai

Le camping à Hawaii répond tout à fait à mon attente car les campings de petite taille sont toujours situés dans des endroits de rêve : dans une forêt, sur une plage ... Des sites qui restent inoubliables.

& AUTEURS : Chantal et Jean-Philippe

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