Urümqi, chef lieu du district autonome du Xinjiang

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Localisation de la province du Xinjiang

Arrivée en train
 
Nous voici à nouveau dans le train. Cette fois-ci, nous avons fait le forcing pour obtenir des couchettes. Ce sont des « couchettes dures », la deuxième classe. Trois niveaux se superposent et donnent sur un couloir où on circule beaucoup.

Entre le désert de Gobi, au nord, et le désert de Taklamakan, au sud, nous traversons des immensités sans fin.

 

A l´approche de la ville de Urümqi, capitale du Xinjiang, nous apercevons la centrale électrique constituée d´éoliennes. Nous reviendrons la visiter avec nos hôtes car elle est la fierté de la région.

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Nos hôtes
 
Nous sommes invités à déguster des fruits chez « Troisième frère » (à gauche avec sa fille). « Frère aîné » et sa femme sont également présents. Ces personnes sont des chinois Han, originaires du Sichuan. Depuis la création de la ligne de chemin de fer reliant Urümqi au reste de la Chine, un flot incessant de chinois « colonise », pacifie et développe cette province à l´origine faiblement peuplée.

Toute sorte de melons et pastèques
poussent en abondance dans cette région.

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La ville
 
De nombreuses petites mosquées apparaissent au détour des rues, parmi les bâtiments modernes (blocs de béton). La ville est essentiellement peuplée de minorités (13 minorités sur les 55 recensées en Chine), en particulier des Ouïghours.

 

Quartier ancien.

Les constructions de style chinois sont vraiment très rares.

 
Comme dans d´autres villes chinoises, la chaussée est doublée de pistes pour vélos. Mais ici, pas de vélos. On nous a expliqué que le climat interdit la pratique du vélo : trop chaud l´été et trop froid l´hiver (jusqu´à moins 20 degrés C).
Cette ville est très loin de ce que j´imaginais. Elle est immense mais on s´y sent au bout du monde. Il n´y a pas d´architecture typique. La circulation y est plus que dense et est un problème important pour la ville, aussi de nombreux chantiers sont en cours.

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Le marché des minorités
 
Nous goûtons aux glaces artisanales confectionnées par les musulmans, près du marché des minorités. 

 

Le coin des tapis rappelle les pays méditerranéens.

 

Instruments de musique locaux.

Cache pot avec socle sculpté dans un unique morceau de bois.

 
Serpents enroulés séchés. Les gens les achètent pour leur présumée vertu médicinale.
D´autres bestioles subissent le même sort.

 
Les fruits secs, et en particulier les raisins, sont une spécialité de la région. Il n´y a que l´embarras du choix.

 
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& AUTEURS : Chantal et Jean-Philippe Date de mise à jour : 27 février 2002 RETOUR ASIE Etape précédente  Retour sommaire  Page suivante