Le Bohuslän :
district de Lysekil



Par rapport aux autres villages côtiers, Lysekil fait figure de grande ville. Son église de granit construite en 1901 (la troisième que connut la ville) se dresse sur un promontoire rocheux et son clocher sert également de point de repère pour la navigation.

Cette ville s'est développée au 18ème siècle grâce à la pêche au hareng (il y a toujours des conserveries de poisson) et au 19ème siècle en tant que ville d'eau. Certains édifices du front de mer (port sud) reflètent ce passé thermal.

Une construction de bois construite sur l'eau et adossée un à rocher m'intriguait. Il y avait un mot qui se terminait par " bad ". J'en déduisais donc qu'il s'agissait de " bains ". Pourtant les plages ne manquaient pas dans les alentours. Je suis donc rentrée, pour voir. La première porte franchie, deux autres portes s'offraient à moi, l'une avec le signe " homme ", l'autre avec le signe " femme ". J'ai poussé cette dernière et j'ai compris que cet enclos était réservé aux naturistes.

Sur le port nord, celui qui s'est développé pour la pêche au hareng, la vieille ville (Gamlestan) subsiste. Les maison de bois sont bien entretenues.


De nombreux objets trahissent la proximité de la mer, comme ce piège à crustacés.


De retour au parking, nous récupérons nos vélos de location. A côté de nos vélo est stationné un vélo d'enfant qui semble être une réduction parfaite d'un vélo d'adulte.



Des excursions sont organisées depuis Lysekil, en particulier pour observer les phoques en mer. Nous partons donc pour un safari.


En chemin, la guide nous donne des renseignements sur les phoques. Elle explique qu'il existe plusieurs sortes de phoques et nous allons voir ceux de la plus petite espèce.
La promesse se réalise : au loin nous apercevons des masses sombres sur un rocher à fleur d'eau, puis d'autres rochers abritent également des phoques. Le bateau s'approche en gardant cependant une certaine distance pour ne pas effaroucher les phoques
(ce qui veut dire que pour obtenir ces photos, il faut être équipé d'un "bon" téléobjectif)


Le bateau reste un temps suffisant pour les observer. Ce sont des grands instants de bonheur même si n'avons vu qu'une trentaine de phoques (le prospectus parlait d'une colonie de 300 phoques, mais la plupart étaient en mer).


Au retour, depuis le bateau, nous voyons de petits villages de pêcheurs sur des îlots perdus en mer.
Parfois, au milieu de nulle part, une cabane est posée sur un bout de rocher.


En partant de Lysekil, le site de gravures rupestre de Backa se trouve sur notre chemin.
Les rochers sont situés au bord d'une petite route (un peu difficile à trouver), en lisière d'un bois.
Un panneau "curiosité" nous permet de repérer les deux rochers qui sont "aménagés" pour le public
(sinon, on peut passer à côté sans les remarquer).
Ces gravures ont été réalisées par les hommes de l'âge de Bronze, il y a 3000 ans.

HAUT DE PAGE
& AUTEURS : Chantal Date de mise à jour : 22 septembre 2003 RETOUR ACCUEIL Page précédente  Retour sommaire  Page suivante